Les chevaliers

Les chevaliers

19 novembre 2020 2 Par zorgPensif

 

Vestige de l’époque ou Marie et moi écrivions des textes à fortes consonances médiévales et « heroïc fantasy ». Dans ce temps-là, les hommes étaient des hommes… pas des brebis qu’on mène à l’abattoir comme aujourd’hui !

 

Sur fond d’aube sanglante et de grandeur passée,
Les fantômes en armure errent encore sur les champs de batailles oubliées,
La jouvencelle palpite en moi, son collier d’or sous le blason.
A genoux dans la prière qui précède le combat, l’odeur toute proche des moissons.

Brume du dernier matin de ma vie,
Tu t’élèves chaudement aux lueurs du grand chaos,
Tu dévoiles les mille et mille éclats de colère de l’armée ennemie,
J’ai peur, j’ai froid, un regard, tous mes compagnons sont à leurs galops,

Horreur fracassante de la mêlée, fureur des cris et des coups,
Sursaut effrayant des montures aux giclées de sang et de haine,
Mes frères hurlent, mes frères tombent dans l’abîme d’en dessous,
Douleur, agonie, tout n’est que tripes et sang dans cette morne plaine.

Têtes fracassées par le terrible fléau d’armes,
Jambes fauchées par les boulets rougis au feu étranger,
L’œil du baron giclant de son orbite au passage de l’ignoble crochet,
Trop de sang, trop de douleurs, trop de larmes, …plus de larmes.

A jamais de purger la folie des hommes de cette grandeur « ,
Messire,La grande ferveur des hommes de guerre et de foi, grands paladins,
Chevaliers à l’âme pure qui préfèrent mourir que fléchir,
Chevaliers servants, allégeance au Seigneur et maître des destins…

 

© Zorg – 2005

 


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