Tueur, tu meurs

Tueur, tu meurs

29 octobre 2020 2 Par zorgPensif

 

Nuances sombres pour ce texte urbain de mon amie outre-atlantique Denise Girard alias Soupir. Je n’ai pas pu respecter dans la vidéo la forme-texte de l’auteur pour des raisons de visibilité, aussi je vous le pose ci-dessous. Faut rendre à César ce qui appartient à César. 🙂

 

Y’a des routes droites
Et des ruelles étroites
Des passages à vide
Et des chemins inanimés
Y’a des allées suicides
Parfois des chats écrasés
Dans des villes sans lumières
Y’a des pistes mortuaires
Et des lunes sans espaces
Dans mes rêves qui s’entassent
Des espions à la trace
Des stops sans mouvement
Dans le nord du vent
Sans orientation
Qu’une observation
La suite est variation
De mes lunes dans l’espace
Et de mes rêves qui s’entassent
Y’a parfois des rats écrasés

 

Dans des villes sans lumières
Où l’égout provient du dégoût
Y’a parfois des taupes à genoux
Dans ses villes sans lumières
Où la peur est cachée…
Y’a des cris dans la nuit
Des femmes qui s’enfuient
Des taches sur mes mains
La trouille du matin
Et des horreurs dans le noir
Des putes sur le trottoir
Quelques robes déchirées
Sur des chemins échancrés
Y’as des corps et des morts
Y’as des morts et des corps

 

Y’a des routes droites
Et des ruelles étroites
Des passages à vide
Et des chemins inanimés
Y’a des allées suicides
Parfois des chats écrasés
Dans les villes sans lumières
Y’a des pistes mortuaires
Des cadavres dans les boites
Y’a des rues sans issues
Et des pas sans écho
Alors que je la doigte
J’entends un bruit chaud
Ma cervelle en lambeau
Se plaque contre un cadavre

 

Tueur en série
Violeur de chérie
Tueur sans esprit
Violeur en série
Tueur, tueur, tueur, tueur…….
Tu meurs…
Tueur, tueur, tueur, tueur…….
Tu meurs…

 

© Soupir – juin 2007

 


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