Renaissance

 

Une fois de plus le thème abordé est celui de notre très chère réincarnation. De la nostalgie de nos vies passées teintées de mélancolie parfois, au refus catégorique de notre ego terrorisé, on parvient enfin à la vérité, la délivrance, l’oubli…

 

Les grains de lumière qui m’assaillent
Sont d’autant de souvenirs mélodieux
Chantant sans relâche les secrets sérails
Emmurant à jamais les années qui défaillent.

Et quand bien même s’abattrait la tristesse
Dans sa trop lourde brume obséquieuse
Renaissance, Deva de mon cœur en liesse
Goûter l’essence de racines oublieuses.

Jeter les remords en abîme de silences
Comme une lame tranchante sans pardon
L’affreux sourire de la désespérance
Goûter l’appel grinçant des horizons.

Renaissance, Deva de mon cœur en liesse
Car une fois les passions endormies
Que restera-t il ? … l’extrême petitesse
L’esprit des esprits dans ses draps d’oubli.

 

© Zorg – septembre 2006

 

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