En panne de Toi

En panne de Toi

14 octobre 2020 1 Par zorgPensif

 

 

J’adore me promener aux abords d’un étang ou d’un lac, c’est très reposant et ça fait un bien fou pour se recharger en énergie créatrice.
C’était il y a … bien longtemps, au cours d’une ballade autour du lac de Brionne (cité de Guillaume le Conquérant) en Normandie.
Je me délassais tranquille, à l’ombre des saules quand l’envie m’a pris d’écrire. Comme je n’avais rien sur moi pour le faire, je l’ai pensé et mémorisé.
je l’ai retranscris sitôt de retour à la maison pour ne pas risquer de l’oublier.
Conclusion : les promenades autour d’étendues d’eau maximise votre vague à l’âme par dix minimum. 😉

 

Marcher sur les rives d’un lac, profiter d’un ponton,
Sauter sur une barque flâneuse, replier les horizons…
Le temps peut-être d’un voyage sous les saules mystérieux
Où tous les possibles sont au rendez-vous, vacillants et heureux.

Nul besoin de mots au suffire de sa seule présence,
Les feuilles mortes en confettis, caressant la confidence.
La sentir près de moi, se nourrissant du même nénuphar,
Manège exquis sous la verdure, pas d’horaire, aucun retard.

Clairière discrète d’escapades à deux, partager les mots amoureux,
Aux rempart de secrets qu’on offre à l’autre les yeux dans les yeux.
Porter fièrement la flamme dans la pénombre en îlot minuscule et perdu
Confier sa volonté, laisser le gouvernail à celle qui me tue…

Traverser ainsi mille continents inconnus et indescriptibles,
Partager le soleil tous les jours au creuset d’un soupir impossible.
Le seul royaume dont les portes ne s’ouvrent qu’avec le cœur,
Une transparence dont l’unique force de loi s’appelle Douceur.

Flâner encore aux bords de l’eau, l’âme en recherche de toi,
Jouer comme un enfant avec les lueurs magiques quand tu es là,
Morne silence tombant tel un couperet d’orgueil, si loin de moi…
Errer aux frontières d’avenirs obscurs, l’âme en panne de toi…

 

© Zorg – avril 2007

 


Visionner la vidéo en format natif HD 1280×720