L’automne
7 octobre 2020Si l’or coulait de tes yeux comme d’un automne, moi, je serais tienne Tu ombrerais les cours et les places de tes paupières en persiennes Le désir se ficherait dans ma chair, chaleur de tes flèches indiennes Sève brûlante d’une saison qui s’éveille, feu couvé des bohémiennes.Si l’or naissait de tes mains…