
Toi en t’aime
Sam était vraiment amoureuse de ce texte. Son amie Kaila nous a donc autorisé à l’exploiter à notre façon. Je ne sais pas pourquoi, les mots de Kaila m’inspirent la mer, l’océan…, le soir.
Je me suis acheté une saison
Une part double de sourires
Des fleuves de vertiges à tant remonter à toi
Et des bains de couleurs émouvantes et jaspées.
Il arrive qu’ une averse
Inverse le décor
Et l’ amer tue même provisoirement
L’ éclat nacré des champs de possible.
Celles des faux cul et cœur sur le poing
Pour les heures plastique
Aux angoisses élastiques
Un miroir à percer à jour les sourires sous vide.
Je pourrais dégueuler
Une mer de mélancolie
Si je n’ avais pas nos fous-rires échevelés
Plein mon édredon
Des nuits sans mentir même en songes
La mémoire en châteaux de sable hantés
Et des floraisons de fantômes
Gais comme des enfants.
Je pourrais rendre l’ âme à l’ amertume
Sans le parfum du seringat édition éternelle
Et les répliques du chat
Qui miaule tout ce que je tais.
J’ abrite aussi une statue de sucre
Qui fond comme un chagrin sans paroles
les nuits rose chair
A l’ insomnie entraînante, il faut dire
Quel qu’ intervention horizontale
De l’ inconscient gourmand
Je me décline en désirs cerises
Sur lèvres vermeilles et sel version merveille.
Bien sûr le ton n’ est jamais
Parfait quand je veux tout y mettre
Et il n’ est pas impossible que je tente encore
De noyer le poisson à coups d’ épée
Dans l’ encre vive jusqu’ à l’ engourdissement.
Mais pour l’ heure je me paye
Un printemps en pots de confitures
Des lampées de toi
Parfum pomme d’ amour
Et des myriades d’ histoires
A rêver sans dormir
Avec toi en t’ aime
De quoi se faire la nuit en amazone.
Ou comment dire je t’… sans ces mots-là?
© Kaila
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