
L’automne
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Si l’or coulait de tes yeux comme d’un automne, moi, je serais tienne Tu ombrerais les cours et les places de tes paupières en persiennes Le désir se ficherait dans ma chair, chaleur de tes flèches indiennes Sève brûlante d’une saison qui s’éveille, feu couvé des bohémiennes.Si l’or naissait de tes mains comme d’un automne, moi, je t’aimerais Je laisserais mourir les arbres et les fleurs dans les teintes de genêts Pourpre, jaune, et rouille, le temps serait à l’amour au bord des chenets Plaisirs désordonnés de mes dentelles soulevées à l’heure des sonnets.
Si l’or recouvrait ton corps comme un automne, moi, je serais miroir
Marie Lanson |
Magnifique Marie, et tout à fait de saison qui plus est.
Pourquoi….si, si,…si…? je me suis amusé à les remplacer par des quand, wouahhh tout à fait autre ressenti !
Oui c’est sûr, quelques virgules, des points de suspension, un mot changé de ci de là et tout se perd dans d’autres saveurs …